En 1930, un ticket coûtait moins qu’un demi-café. Aujourd’hui, la file d’attente s’étire comme à l’entrée d’un concert. Depuis la ligne du tram 28, pas la moindre promesse de confort : sièges en bois, virages tranchants, arrêts surgis sans prévenir. Pourtant, ce wagon jaune, cabossé par l’histoire et les pentes lisboètes, s’obstine à refuser le rôle de simple figurant.
Le …

